Bonjour Sabine. La première phase de la saison se termine, comment te sens-tu ?
Le début de saison a été un peu compliqué pour moi. Mais après avoir passé cette reprise je me sens bien.
Tu en es à ta deuxième saison au Volley Ball Club Chamalières, qu’est-ce qui a changé depuis l’année dernière ?
Le plus gros changement est que l’année dernière le club est une association. Je sens surtout des changements positifs. Nous avons aussi un plus gros effectif que la saison passée. Pour les matchs, nous pouvons nous permettre de tourner et qu’il y ait des changements. L’année dernière il n’y avait pas de remplaçantes donc c’est un tout autre confort.
Le niveau en Ligue A ne cesse d’augmenter, arrives-tu facilement à t’adapter aux exigences ?
Le niveau était plutôt difficile à suivre en début de saison. Mais maintenant je me suis adaptée, j’arrive à tout suivre.
Quelle place occupes-tu dans l’équipe ?
Je suis la plus vieille alors je suis aussi la “mama” de l’équipe. Je suis celle qui vient aider quand ça ne va pas et qui vient parler aux filles quand elles ont des baisses de moral. Je vais de moi-même les voir quand je sens que quelque chose ne va pas trop.
Comment ressens-tu le fait de jouer avec autant d’américaines ? Leur jeu est très éloigné du tiens ?
La barrière de la langue est assez compliquée pour moi à franchir mais je m’adapte au mieux pour l’équipe. J’essaye, on se parle avec des signes. C’est vraiment très intéressant sur le plan sportif. Grâce à elles, j’apprends un autre style de jeu.
Pourquoi as-tu choisi de venir à Chamalières il y a deux ans ? Te sens-tu bien dans ce club ?
Je suis venue pour connaître un autre niveau. Les propositions de Atman étaient très intéressantes. J’aimais le fait d’évoluer dans un club avec un fort aspect familial.
Pour les supporters, tu es la joueuse phare de l’équipe et tu as récemment reçu le trophée MVP. Comment ressens-tu ces projecteurs sur toi ?
Je n’aime pas forcément me mettre en avant, ni être sous les projecteurs. C’est surtout grâce à l’équipe que j’en suis là et grâce au public qui est toujours derrière nous, même quand ça va mal.
Tu viens de Nouvelle-Calédonie, quelle est l’importance du volley-ball sur l’île ?
C’est le sport local avec le foot. Tout le monde joue au volley, c’est un sport vraiment pratiqué. Par contre, le niveau n’est pas le même, il est plus bas que celui en France.
Qu’est-ce qu’attendent les coachs de toi pour la deuxième partie de saison ?
Ils attendent que je reste à ce niveau, surtout celui que j’ai eu contre le Cannet. J’espère que l’on va rester sur une bonne lancée. Personnellement, je peux améliorer ma concentration sur les réceptions.
Quels sont tes objectifs perso pour le futur ?
Je ne pense pas trop au futur, je verrais comment tout se passe et je m’adapterais alors à ce moment-là.
Un dernier mot ?
Merci d’être si nombreux à venir nous encourager, rendez-vous au prochain match !